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lundi 10 décembre 2012

Le probleme du chomage


Définition
Le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne étant en situation de recherche d’emploi. C’est un repos volontaire ou forcé du travail.
Les causes du chômage
1) Causes économiques
-Le progrès technique et l'évolution de la productivité (plus de machines, mois d'hommes).
-La crise économique et le ralentissement de la croissance.
2) causes démographiques
-La mutation démographique
-élément sociologique avec le développement du travail féminin.
-Le chômage de confusion (coexistence du chômage et pénurie de main d'œuvre).
•formation professionnelle imparfaite ou inadaptée par rapport aux annonces d’offre d’emploi.
•refus des demandeurs d'emplois d’occuper certaines fonctions.
Les conséquences du chômage1
1-pour le chômeur
Conséquences économiques :
-entraves matérielles-surendettement
-réduction du revenu
-frais de déplacement
Conséquences sociales
:-difficultés morales : dignité-regard des autres
-déficit de repères, d’expérience-chômage : facteur d’exclusion qui affaiblit le lien social-divorce-repli, suicide.
Le chômage est la déduction de difficulté financière pouvant désigner au dénuement du chômeur et de sa famille. Cela peut engendrer des situations de révolte, maladie, violence, criminalité…
2 - pour l’entreprise
-les embaucheurs ont le choix de la main d’œuvre moins chère
.-les contributions s’accroissent, il faut compenser les chômeurs car sinon baisse de la demande d’emploi qui entraine une baisse de la consommation et la baisse de la production.
3 - pour l’employé
-les contributions des salariés augmentent.
-inquiétude d’être limogé.
-augmentation des offres d’emploi précaires.
-les salaires n’augmentent plus aussi vite qu’auparavant.
4 - pour l’État
-insuffisance à gagner par la diminution des entreprises.
-développement du travail au noir. Le problème du chômage se pose avec beaucoup de perspicacité au Maroc et forme un grave handicap pour son évolution socio-économique. Certes, il ne s’agit pas d’un problème qui existe seulement au Maroc, puisque la plupart des pays de par le monde en souffrent à des degrés transitoires, mais il a pris des proportions angoissantes. Toutes les catégories socioprofessionnelles sont affectées par le chômage et plus grave
-les diplômés universitaires disposant d’un doctorat d’Etat, d’un diplôme d’études supérieures ou d’une licence ont dû braver le manque de débouchés et souffrir de la marginalisation, de la frustration et du désespoir.
 Mais à quoi est dû le chômage au Maroc ?
Pour 19 % de l’échantillon, le manque d’emploi est à la source. 37% des personnes enquêtées pensent par contre que le manque de valeurs en est la cause alors que 44 % de l’échantillon estiment que le chômage est dû aux deux phénomènes : " d’une part, l’investissement est en chute libre, ce qui explique le manque d’offres d’emploi et d’autre part, les demandeurs d’emploi n’ont pas de formation ou une formation adéquate pour répondre aux annonces offre d’emploi existantes. Certainement, on ne peut prétendre qu’il existe une solution virtuose pour résoudre le problème d’emploi au Maroc, mais le plus important est qu’il faut d’abord que les garants fassent preuve d’une réelle volonté d’affaiblir l’intensité du chômage, pour ne pas dire le solutionner, et surtout adopter des mesures insistantes pour empêcher qu’il ne s’aggrave en établissant une méthode globale qui assure à tous ceux qui arrivent sur le marché du travail une opportunité d’embauche. Le problème du chômage dont supporte le Maroc résulte de plusieurs facteurs et ne peut, de ce fait, être résolu que dans le cadre d’une politique globale associant à la fois l’Etat et le privé dans un système de partenariat. Qu’il s’agisse de l’enseignement, avec ses divergents cycles, du secteur agricole, de l’industrie, de l’artisanat, du tourisme, des affaires sociales, etc., ce sont autant de chances qu’il importe d’apostropher pour créer des emplois. Il faut donc repenser les orientations et les choix adoptés et introduire une réforme globale et urgente, sans quoi le problème du chômage ne sera plus contrôlable et ses conséquences plus fâcheuses. Selon le rapport de Bank Al-Maghrib, le taux de chômage a augmenté, notamment en milieu urbain et parmi les lauréats universitaires. La prolifération du chômage, qui affecte toutes les couches sociales, doit angoisser en premier lieu le gouvernement, les opérateurs économiques et les élus qui doivent accorder leurs tensions pour limiter l’intensité du phénomène, amoindrir ses retombées et mettre en œuvre une politique de développement durable et intégrée pour l’accabler. Il ne s’agit plus d’un phénomène circonstanciel aux effets limités qu’on peut facilement opprimer, mais d’un véritable fléau national aux conséquences graves et qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes. La jeunesse marocaine est affrontée aujourd’hui aux dangers de la crise de l’emploi. Ainsi, des milliers de jeunes cadres formés par les universités marocaines se sont trouvés à leur sortie mesurés au chômage, au découragement et aux promesses non tenues. En effet, les responsables gouvernementaux ont, à maintes reprises, donné des confiances quant à la potentialité d’embauche pour ces jeunes diplômés et ont promis d’organiser une stratégie efficace pour abolir le chômage et pour ouvrir de nouvelles distances devant ces potentialités qui sont capables, grâce à leurs connaissances, de collaborer à l’amélioration et au développement de leur pays.
Mais plus grave, la politique économique a mutilé même le secteur privé qui aurait pu concevoir des emplois et diminuer l’accentuation de la crise sociale. La politique fiscale, les entraves aux financements, les obstacles installés par l’administration rongée par la corruption, les retards et la complication des procédures, les lourdes charges que supportent les entreprises poussent les bailleurs de fond à adopter pour des investissements aux productivités garanties et faciles et non ceux productives et créatrices d’emplois. Devant une telle situation, les demandeurs d’emploi n’ont d’autre choix que de recourir à la contestation passive. Mais ni les sit-in, ni les grèves de la faim, ni les dangers de l’émigration clandestine n’ont assuré les garants de la nécessité de se pencher de manière sérieuse sur ce problème qui tracasse l’ensemble du peuple et touche la quasi totalité des familles marocaines qui endurent déjà de la chute de leur pouvoir d’achat, de la cherté du coût de la vie et des multiples problèmes auxquels elles doivent faire face journellement. L’accroissement continu du nombre des diplômés chômeurs avec l’arrivée, sur le marché de l’emploi au MAROC, de dizaines de milliers de jeunes et l’inexistence de possibilités d’embauche ni par le secteur public, ni par le privé met en relief l’inadaptation qui existe entre la formation et le marché de l’emploi. La politique du laisser-aller en la matière permet des risques graves car il s’agit de l’avenir de toute une génération et de celui de la société dans sa globalité compte tenu des suites multiples de ce fléau. Reporter sans cesse la mise en œuvre d’une politique avantageuse en matière d’emploi et de la formation, c’est en réalité perdre un temps précieux et réduire les aubaines de circonscrire un problème qui est le résultat logique et prévisible d’une politique perpétuée des années durant et qui a prouvé sa faillite et d’options qui ont conduit le pays à la situation de crise dans laquelle il se débat. Il faut donc agir vite, de façon responsable et dénouée pour apporter les traitements opérants à ce mal qui hypothèque l’avenir du pays et de ses jeunes potentialités.

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