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vendredi 14 décembre 2012

Stages : comment les contractants peuvent en tirer bénéfice


L’entreprise doit examiner le choix d’un stagiaire comme un vrai enrôlement de sorte à pouvoir engendrer une bonne banque de CV. Pour le stagiaire, le représentant et les collègues peuvent être utiles pour la recherche d’un emploi.

L’existence de stagiaires est devenue une occupation courante dans les entreprises. Une maturité d’entre elles, du moins les plus organisées, ont mis en place un changement précis pour recruter des stagiaires tout en laissant le soin à chaque service de s’organiser,  comme c’est le cas du Crédit Agricole. «Les CV et autres candidatures spontanées sont reçus au niveau de la DRH. Après la sélection, les stagiaires sont affectés aux divergents départements, services et agences qui s’organisent selon leur planning pour les accueillir», explique Meriem Idrissi Kaitouni, directeur du capital humain du groupe.
Pour les étudiants et autres en recherche de stage, il n’est pas toujours facile de tomber sur des entreprises du genre. Les stages sont encore loin de faire partie intégrante d’une politique de ressources humaines, même si des contrats commencent à se multiplier entre écoles et entreprises. Il y en a qui reçoivent des étudiants juste pour un renvoi d’ascenseur ou parce qu’ils sont choisis par un cadre de l’entreprise. La conséquence est que la personne peut passer un à deux mois et rien apprendre.
En France, par exemple, la loi a mis en place quelques organisations concernant le stage, même si le stagiaire n’a pas le statut de salarié. Le stage s’inscrit dans un projet pédagogique et n’a de sens que par rapport à ce projet. Il facilite le passage du monde de l’enseignement supérieur à celui de l’entreprise. C’est en principe ce qui est recherché partout.
C’est pourquoi en adoptant pour les contrats de partenariat, les entreprises ont l’assurance que leurs stagiaires sont d’abord bien encadrés au sein de leurs écoles.
C’est ainsi que chez les banques, par exemple, il n’y a pas de période prédestinée pour les stages et les offres d’emploi. Elles accueillent des stagiaires durant toute l’année même si la plupart des candidats sollicitent pour l’été. Dans cette logique de recrutement, priorité est donnée aux stages longs. Une majorité des entreprises proposent des missions d’une durée moyenne supérieure à trois mois. Cette moyenne est à rapprocher des durées de stage imposées ou proposées par les écoles.
Dans tous les cas, chaque partie doit tirer profit de l’expérience. Bref, un stage n’est pas une action habituelle destinée à rendre service. Une fois admis au sein de l’entreprise, le stagiaire doit donc être géré avec beaucoup de professionnalisme.
D’abord, la mission à confier au candidat doit être fixée à l’avance. Faute de quoi il peut lâcher prise et ne plus revenir dans les jours qui suivent sans même prévenir. De même, l’intégration doit être menée de manière progressive. Si le stagiaire développe une bonne capacité d’aptitude, on peut lui confier une mission plus sérieuse. Mais, peut-on tout lui confier ? «S’il prend des initiatives, il faut l’épauler constamment tant qu’il peut contribuer à sa mission. Plus il accède à l’information, plus il fait de son mieux», assure la DRH du Crédit agricole. Cependant, les informations d’ordre stratégique doivent être fournies strictement en fonction du besoin et en sensibilisant la personne à leur importance.
En somme, il faut savoir les insérer et les encadrer. Cette mission échoit au tuteur ou supérieur hiérarchique concerné qui doit susciter l’intérêt du jeune candidat. La mission remplit-elle les objectifs que vous recherchez ? Voyez-vous votre tâche autrement ? Voulez-vous essayer d’autres tâches ? Ce sont des questions de ce genre qu’il convient de poser régulièrement pour mesurer le niveau de motivation. «Recevoir notamment un feed-back de leur part améliore considérablement le travail», ajoute t-il.
Enfin, à la fin du stage, il faut penser à une rémunération ou au moins à rembourser les charges et autres frais engagés par le stagiaire. S’il en est informé à l’avance, il sera plus motivé et s’appliquera davantage. Par ce même biais, on peut aussi être plus exigeant vis-à-vis de lui. D’autre part, ce geste peut être très rentable si on a affaire à un bon profil. Quand arrivera le moment de chercher un emploi, l’entreprise sera très probablement privilégiée s’il en garde un bon souvenir.
L’intérimaire ne doit pas dispenser les informations confidentielles sur l’entreprise
En ce qui regarde le stagiaire, les consultants en ressources humaines sont unanimes : un bon stagiaire est celui que l’on remarque, par son agitation, son sens de l’initiative, sa politesse et son sens de l’organisation.
En somme, il est important de laisser une bonne impression, de soi et de son établissement scolaire. Les bonnes relations entretenues avec son tuteur conduisent parfois à de précieuses lettres de protection. S’intégrer, c’est d’abord respecter les règles de l’entreprise. Le stagiaire doit ainsi se conformer aux horaires de travail, au code vestimentaire et autres usages. Il doit également bien se comporter dans son environnement de travail avec chaque membre de l’équipe : du directeur au coursier. Enfin, il va de soi que le stagiaire ne doit pas partager les informations confidentielles sur l’entreprise où il passe son stage. Si le tuteur ne donne pas de missions précises, le stagiaire peut en réclamer, parler aux collègues, offrir un coup de main sur tel ou tel dossier en fonction de ses compétences. En un mot : éviter d’être le «stagiaire fantôme».
Pour Laura Kakon, directrice commerciale et marketing de l’Université internationale de Casablanca, «réussir son stage, c’est lorsque l’étudiant parvient à gérer les projets qu’on lui a demandé de traiter, en étant performant. C’est aussi lorsque le stage permet au candidat de se révéler au sein de l’entreprise et surtout apprendre et démontrer son sens des implications et du contrat».

lundi 10 décembre 2012

Le probleme du chomage


Définition
Le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne étant en situation de recherche d’emploi. C’est un repos volontaire ou forcé du travail.
Les causes du chômage
1) Causes économiques
-Le progrès technique et l'évolution de la productivité (plus de machines, mois d'hommes).
-La crise économique et le ralentissement de la croissance.
2) causes démographiques
-La mutation démographique
-élément sociologique avec le développement du travail féminin.
-Le chômage de confusion (coexistence du chômage et pénurie de main d'œuvre).
•formation professionnelle imparfaite ou inadaptée par rapport aux annonces d’offre d’emploi.
•refus des demandeurs d'emplois d’occuper certaines fonctions.
Les conséquences du chômage1
1-pour le chômeur
Conséquences économiques :
-entraves matérielles-surendettement
-réduction du revenu
-frais de déplacement
Conséquences sociales
:-difficultés morales : dignité-regard des autres
-déficit de repères, d’expérience-chômage : facteur d’exclusion qui affaiblit le lien social-divorce-repli, suicide.
Le chômage est la déduction de difficulté financière pouvant désigner au dénuement du chômeur et de sa famille. Cela peut engendrer des situations de révolte, maladie, violence, criminalité…
2 - pour l’entreprise
-les embaucheurs ont le choix de la main d’œuvre moins chère
.-les contributions s’accroissent, il faut compenser les chômeurs car sinon baisse de la demande d’emploi qui entraine une baisse de la consommation et la baisse de la production.
3 - pour l’employé
-les contributions des salariés augmentent.
-inquiétude d’être limogé.
-augmentation des offres d’emploi précaires.
-les salaires n’augmentent plus aussi vite qu’auparavant.
4 - pour l’État
-insuffisance à gagner par la diminution des entreprises.
-développement du travail au noir. Le problème du chômage se pose avec beaucoup de perspicacité au Maroc et forme un grave handicap pour son évolution socio-économique. Certes, il ne s’agit pas d’un problème qui existe seulement au Maroc, puisque la plupart des pays de par le monde en souffrent à des degrés transitoires, mais il a pris des proportions angoissantes. Toutes les catégories socioprofessionnelles sont affectées par le chômage et plus grave
-les diplômés universitaires disposant d’un doctorat d’Etat, d’un diplôme d’études supérieures ou d’une licence ont dû braver le manque de débouchés et souffrir de la marginalisation, de la frustration et du désespoir.
 Mais à quoi est dû le chômage au Maroc ?
Pour 19 % de l’échantillon, le manque d’emploi est à la source. 37% des personnes enquêtées pensent par contre que le manque de valeurs en est la cause alors que 44 % de l’échantillon estiment que le chômage est dû aux deux phénomènes : " d’une part, l’investissement est en chute libre, ce qui explique le manque d’offres d’emploi et d’autre part, les demandeurs d’emploi n’ont pas de formation ou une formation adéquate pour répondre aux annonces offre d’emploi existantes. Certainement, on ne peut prétendre qu’il existe une solution virtuose pour résoudre le problème d’emploi au Maroc, mais le plus important est qu’il faut d’abord que les garants fassent preuve d’une réelle volonté d’affaiblir l’intensité du chômage, pour ne pas dire le solutionner, et surtout adopter des mesures insistantes pour empêcher qu’il ne s’aggrave en établissant une méthode globale qui assure à tous ceux qui arrivent sur le marché du travail une opportunité d’embauche. Le problème du chômage dont supporte le Maroc résulte de plusieurs facteurs et ne peut, de ce fait, être résolu que dans le cadre d’une politique globale associant à la fois l’Etat et le privé dans un système de partenariat. Qu’il s’agisse de l’enseignement, avec ses divergents cycles, du secteur agricole, de l’industrie, de l’artisanat, du tourisme, des affaires sociales, etc., ce sont autant de chances qu’il importe d’apostropher pour créer des emplois. Il faut donc repenser les orientations et les choix adoptés et introduire une réforme globale et urgente, sans quoi le problème du chômage ne sera plus contrôlable et ses conséquences plus fâcheuses. Selon le rapport de Bank Al-Maghrib, le taux de chômage a augmenté, notamment en milieu urbain et parmi les lauréats universitaires. La prolifération du chômage, qui affecte toutes les couches sociales, doit angoisser en premier lieu le gouvernement, les opérateurs économiques et les élus qui doivent accorder leurs tensions pour limiter l’intensité du phénomène, amoindrir ses retombées et mettre en œuvre une politique de développement durable et intégrée pour l’accabler. Il ne s’agit plus d’un phénomène circonstanciel aux effets limités qu’on peut facilement opprimer, mais d’un véritable fléau national aux conséquences graves et qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes. La jeunesse marocaine est affrontée aujourd’hui aux dangers de la crise de l’emploi. Ainsi, des milliers de jeunes cadres formés par les universités marocaines se sont trouvés à leur sortie mesurés au chômage, au découragement et aux promesses non tenues. En effet, les responsables gouvernementaux ont, à maintes reprises, donné des confiances quant à la potentialité d’embauche pour ces jeunes diplômés et ont promis d’organiser une stratégie efficace pour abolir le chômage et pour ouvrir de nouvelles distances devant ces potentialités qui sont capables, grâce à leurs connaissances, de collaborer à l’amélioration et au développement de leur pays.
Mais plus grave, la politique économique a mutilé même le secteur privé qui aurait pu concevoir des emplois et diminuer l’accentuation de la crise sociale. La politique fiscale, les entraves aux financements, les obstacles installés par l’administration rongée par la corruption, les retards et la complication des procédures, les lourdes charges que supportent les entreprises poussent les bailleurs de fond à adopter pour des investissements aux productivités garanties et faciles et non ceux productives et créatrices d’emplois. Devant une telle situation, les demandeurs d’emploi n’ont d’autre choix que de recourir à la contestation passive. Mais ni les sit-in, ni les grèves de la faim, ni les dangers de l’émigration clandestine n’ont assuré les garants de la nécessité de se pencher de manière sérieuse sur ce problème qui tracasse l’ensemble du peuple et touche la quasi totalité des familles marocaines qui endurent déjà de la chute de leur pouvoir d’achat, de la cherté du coût de la vie et des multiples problèmes auxquels elles doivent faire face journellement. L’accroissement continu du nombre des diplômés chômeurs avec l’arrivée, sur le marché de l’emploi au MAROC, de dizaines de milliers de jeunes et l’inexistence de possibilités d’embauche ni par le secteur public, ni par le privé met en relief l’inadaptation qui existe entre la formation et le marché de l’emploi. La politique du laisser-aller en la matière permet des risques graves car il s’agit de l’avenir de toute une génération et de celui de la société dans sa globalité compte tenu des suites multiples de ce fléau. Reporter sans cesse la mise en œuvre d’une politique avantageuse en matière d’emploi et de la formation, c’est en réalité perdre un temps précieux et réduire les aubaines de circonscrire un problème qui est le résultat logique et prévisible d’une politique perpétuée des années durant et qui a prouvé sa faillite et d’options qui ont conduit le pays à la situation de crise dans laquelle il se débat. Il faut donc agir vite, de façon responsable et dénouée pour apporter les traitements opérants à ce mal qui hypothèque l’avenir du pays et de ses jeunes potentialités.

mercredi 5 décembre 2012

Convaincre votre interlocuteur pour décrocher un emploi au Maroc


Pour persuader votre recruteur de vos qualités personnelles et professionnelles, il est préférable de lui faire plaisir, en le valorisant et en lui donnant l’occasion de rendre service et d’être reconnu comme un professionnel. Pour cela, ne sollicitez que ce qu’il peut vous donner : son expertise particulière. Il faut lui demander ce qu’il aura même du plaisir à vous proposer : de l’information, des conseils, des suggestions, une validation de projet, des idées. En lui faisant plaisir, vous commencez à susciter en lui un intérêt, une sollicitude qui, si vous ne faites pas d’erreur, pourra se révéler précieuse dans l’avenir afin de décrocher un emploi au Maroc.
Pourtant, vous sollicitez un peu de son temps pour que votre demande d’emploi suite à une annonce soit recevable, ne soyez pas trop gourmand : un entretien de trente ou quarante-cinq minutes convient parfaitement. Cela suffit pour récolter l’information et les conseils que vous venez chercher. C’est un moment qui peut se trouver dans un emploi du temps, même chargé, d’un professionnel.
Hypocrisie ou convention
Beaucoup de candidats à qui on expose cette technique clé de recherche d’offre d’emploi, qui consiste à ne surtout pas demander un job, se rétorquent : « Mais c’est de l’hypocrisie, mon interlocuteur comprend rapidement que je cherche un boulot ! » Cette objection appelle plusieurs réponses. D’abord, vous pouvez être effectivement en phase d’analyse du marché ou du métier. Dans ce cas, vous n’êtes pas encore en recherche active d’emploi, autant le préciser et être ainsi plus à l’aise.

samedi 1 décembre 2012

Trouver facilement votre annonce d’emploi


Vous avez trouvé une nouvelle annonce d’emploi, n’oubliez pas que maintenant vous êtes devenu membre à part entière du site de recherche d’emploi. Vous devez continuer de jouer le jeu : recevoir les personnes qu’on vous envoie, valider leur projet professionnel, les conseiller, les recadrer si nécessaire et leur donner les contacts pouvant les aider à rebondir. Dans votre nouveau job, vous avez certainement d’autres chats à fouetter, mais vous n’avez pas le choix. Sinon le site de recherche d’emploi s’en souviendra. Ne faites pas du réseau jetable. Gardez le contact avec les personnes que vous avez croisées tout au long de votre parcours de recherche d’annonces d’emploi. Donnez-leur de vos nouvelles au moins une fois par an, au moment des vœux, mais aussi en leur envoyant votre nouvelle carte de visite et en les invitant à déjeuner ou en prenant un petit-déjeuner avec eux.
Les bons et les mauvais
C’est justement à ce point de bascule que l’on peut reconnaître les vrais hommes et femmes de Réseau. Ce sont ceux qui ne délaissent pas soudainement les contacts qu’ils ont établis. Au contraire, ils font tout pour les renforcer et les nourrir. Ils ont simplement l’esprit Réseau. Il s’agit d’abord de rendre un peu de ce qu’on leur a donné, en étant disponible pour les personnes qui seront envoyées par d’anciennes ou de nouvelles relations. Les valeurs du Networking – solidarité, échange, confiance, honnêteté, engagement – s’expriment dans cette continuité d’action. Le moteur de recherche d’emploi vous a aidé, c’est à votre tour d’aider les autres. C’est la règle.



mardi 27 novembre 2012

Le secret pour trouver un emploi au Maroc


Vous trouverez dans les sites d’emploi au Maroc un support d’aide à la rédaction du CV qui reprend ce que nous venons d’évoquer. Pour chacune des expériences professionnelles vous pouvez procéder de la façon suivante :

Listez l’ensemble des faits et réalisations qui est en corrélation par rapport à ce qui est mentionné dans les annonces d’emploi au Maroc(par exemple, le développement d’un portefeuille de nouveaux clients, la mise en place d’une lettre d’information pour les clients européens, le choix des fournisseurs, la négociation des contrats avec les fournisseurs, la mise en place de tel ou tel process, etc.) ;

Écrivez en quelques mots ou en quelques lignes ce que vous voulez faire sortir de cette somme d’expériences. Quelle est l’histoire à raconter ? Il faut vous forcer à une description claire et concise, qui mette en avant vos réalisations principales et s’appuie sur des faits tangibles (par exemple : « grâce à ce poste, je suis devenu un spécialiste du management projets marketing ayant une forte dimension scientifique et internationale ») ;

Choisissez les faits à mettre en avant et à valoriser en comparant l’histoire à raconter et les faits listés. Il faut donc mettre en place une sélection de faits afin de garder les plus pertinents et ceux qui parlent le mieux ;

Listez les preuves que vous pourriez apporter lors d’un entretien pour les faits retenus afin de décrocher des offres de travail au Maroc. Ces preuves sont souvent des exemples de réalisations concrètes (brochures, documentations, photos, témoignages écrits, description de poste...). Terminer par les preuves vous permet de faire une validation finale, de commencer à vous préparer pour l’étape suivante mais aussi revenir à la réalité en évitant tout mensonge, ou trop fort « grossissement ».